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lundi 30 novembre 2009

BREST : Nous, collectif brestois « en marche contre l’injustice sociale »,…

BREST - La marche des précaires et chômeurs se poursuit.

La marche des précaires et chômeurs se poursuit.

Nous vous donnons rendez-vous demain LUNDI 30 Novembre matin à 8h à la mairie pour porter au maire nos revendications. Nous ferons un point sur les suites de notre mouvement et préparer notre levée de camp.

Par ailleurs, nous vous donnons rendez-vous demain soir à 18h Place Guérin (repas sur place) pour s’organiser à l’occasion de la venue de Mme Parrisot et Mr Fillon.

A demain.

et si vous ne savez pas où dormir, venez à la mairie ce soir

"Réseau des Luttes à Brest" reseaudesluttes.brest@gmail.com

marches2009@googlegroups.com
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OCCUPE !

Lettre du collectif :

Collectif brestois « en marche contre l’injustice sociale » Hall d’honneur
Mairie de Brest

François CUILLANDRE
Maire de Brest
Hôtel de ville

Cher voisin,

Nous, collectif brestois « en marche contre l’injustice sociale »,
nous, travailleurs-pauvres, chômeurs, handicapés, retraités, étudiants,
sans-logis…, et tous les exclus, en réponse à vos propos tenus dans la
presse le vendredi 27 novembre 2009, nous tenons à vous préciser ce qui
suit :

Nous sommes un collectif d’individus, chacun y a sa place. Nous ne
ressentons nullement le besoin d’élire un représentant, de nommer un
leader, et nous résisterons à toute pression à aller dans ce sens. Nos
statuts sociaux, nos parcours professionnels, nos opinions diverses ne
peuvent être résumées dans un discours réducteur, celui d’un
porte-parole ou d’une délégation.

Monsieur le Maire, vous nous conviez à quitter votre mairie : « Il faut
que l’Hôtel de Ville reprenne son rythme normal » dites-vous. Nous vous
répondons que c’est la Cité qui doit reprendre un rythme normal par une
vie digne de ce nom, et non plus une survie. Assumez-vous, Monsieur le
Maire, la précarité dans votre ville ? Y compris au sein des services
municipaux, la galère s’étend tout autour de la rade de Brest. Vous
dites également: « Mais les problèmes globaux qu’ils soulèvent relèvent
de la politique nationale ». Faut-il vous rappeler, Monsieur le Maire,
que vous avez été député à l’Assemblée Nationale de 1997 à 2002 ?

Notre présence dans le Hall d’honneur de la Mairie face au marché de
Noël vous gênerait-elle ? Seriez-vous plus préoccupé par l’épaisseur du
porte-feuille des commerçants de l’association « Vitrine de Brest » que
par le faible relief du porte-monnaie de vos administrés ? Seriez-vous
plus préoccupé par la visite du chef du gouvernement que par la
proximité de celles et ceux qui subissent ses décisions au quotidien.
Cette visite n’est-elle pas l’opportunité de mettre en avant nos
revendications ? Ne serait-ce pas là votre devoir de premier magistrat
de la ville et de porte-parole de la population ?

Nous n’occupons pas la Mairie pour le plaisir d’occuper. Nous sommes
dans la maison des citoyens pour exprimer un ras-le-bol dont nous
aimerions vous voir conscient. Nous aussi nous attendions «
l’intelligence humaine » : il nous a fallu cinq jours d’occupation
précaire pour éveiller votre sensibilité. Les chômeurs et précaires ne
manquent pas d’intelligence ni de ressources humaines, tout ce qui leur
manque, ce sont les moyens de vivre décemment.
Nous exprimons ici le désir de débattre avec les trois députés de la
région brestoise. Sauriez-vous organiser cette rencontre ? Voudriez-vous
y participer ?

« Pourquoi ne vont-ils pas occuper la Sous-Préfecture ? » demandez-vous
dans la presse. Vous voudriez donc nous voir dialoguer avec les
représentants de l’État sans-même vous être exprimé sur le fond de nos
revendications ? Nous, nous voudrions d’abord voir évoluer les
consciences, et nous sommes ici pour favoriser et éveiller l’expression
de nos semblables.

« Je n’ai pas pour habitude de répondre aux convocations » dites-vous
aussi. Nous vous faisons remarquer que nous ne vous avons pas convoqué,
mais invité à dialoguer et partager un repas. Mais vous, vous vous êtes
invité avec votre majorité municipale en plein milieu de notre assemblée
générale sans réelle volonté de dialogue, juste pour nous demander de
quitter les lieux !

Dans l’attente de votre réponse, nous espérons que vous tiendrez compte
de nos demandes exprimées ici, et que vous agirez en conséquence.

Si vous trouvez toujours « ridicule » notre proposition de partager
notre repas, sachez que le ridicule ne tue pas et que notre invitation
tient toujours.
Ainsi vous verriez que notre mouvement n’a rien d’une « appropriation
privée de locaux publics par un petit groupe » mais que, tout au
contraire, il est ouvert à la rencontre et est le fruit du croisement de
destinées personnelles ayant juste en commun le goût du collectif.

Le collectif brestois « en marche contre l’injustice sociale »

P.S. : Vous voir soutenir et partager nos revendications, quel bien joli
cadeau de Noël cela nous ferait !

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Qui sommes-nous ?

Plateforme unitaire de lutte contre le chômage et toutes les précarités...