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lundi 29 juin 2009

36.400, comme c'est «encourageant» !


Article issu d'Actuchômage
Vendredi, 26 Juin 2009

La hausse du chômage ralentit. Oubliés, les 60.000 chômeurs (de catégorie A) supplémentaires par mois : nous atteignons en mai un modeste 36.000 de plus. Ouf ! Pas de quoi en faire un drame, les amis ! Même que c'est carrément «encourageant».

Le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi en catégorie A en France métropolitaine — les DOM on s'en tape, n'est-ce pas… — a connu une hausse de 1,5% en mai, soit 36.400 demandeurs d'emploi supplémentaires, a annoncé Bercy hier dans un communiqué.
Sur un an, la poussée est de 26,4%.

En y ajoutant les chômeurs ayant travaillé occasionnellement et tenus d'accomplir des actes positifs de recherche, la hausse s'élève à 54.100 personnes. Au total, fin mai, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A (disponibles de suite et n'exerçant aucune activité) s'établit à 2.543.100, celui des catégories B et C (en «activité réduite» de plus ou moins 78 heures) à 1.082.500.

Les jeunes actifs, surtout les hommes, restent les plus durement frappés.

Toutes catégories confondues (A, B, C, D et E => voir détail en commentaire), la barre des 4 millions d'inscrits à Pôle Emploi est franchie depuis le mois dernier : ils sont maintenant 4.068.100. Sans compter quelque 338.000 seniors en «DRE», les mal nommés «dispensés de recherche» qui ne figurent nulle part...

L'œil du cyclone

Christine Lagarde a estimé «assez encourageant» le fait qu'on ait une «décélération du nombre de demandeurs d'emplois sur quatre mois consécutifs». En effet, depuis le pic de janvier (+ 100.400), les scores — impressionnants — diminuent : + 79.900 en février, + 63.400 en mars et + 58.500 en avril. Cependant, la ministre de l'Economie s'attend à «des plans sociaux importants» durant ou après l'été. Le chômage pourrait repartir de plus belle : le contingent de précaires (CDD, intérim) qui atterrit dans l'escarcelle Pôle Emploi s'amenuisant — ces «plans sociaux silencieux», comme disent Les Echos —, c'est la masse des futurs licenciés économiques qui alimentera bientôt le gros des chiffres. Et là, ce sont des CDI par dizaines de milliers qui vont disparaître, purement et simplement.

Mais le gouvernement a tout prévu : les contrats de transition professionnelle (CTP : 3.500 fin avril, + 250% en un an) et les conventions de reclassement personnalisé (CRP : 59.700 fin avril, + 138,8% en un an), en voie de généralisation, permettent d'escamoter de la catégorie A des milliers de salariés fraîchement licenciés, ainsi classés dans l'obscure catégorie D qui a progressé, elle, de 3,4% en mai et de 19,3% sur un an avec 207.500 inscrits.

L'Unedic, dont on sait qu'elle sous-estime ses pronostics, prévoit sur la totalité de l'année quelque 639.000 chômeurs supplémentaires en France. Quant à l'INSEE, qui parle de 700.000 disparitions de postes, elle annonce que nous allons d'ici Noël renouer avec un taux de 10% de chômeurs, notant la destruction de 187.800 emplois au premier trimestre, «d'une ampleur jamais observée dans toute l'histoire économique de la France».

On rappelle que Juan Somavia, le lucide directeur général de l'Organisation internationale du travail (OIT), juge qu'il faudra attendre jusqu'à 8 années pour retrouver le niveau d'emploi d'avant la crise : ceux qui voient des «signes de reprise» sont des affabulateurs. En attendant, le volume des offres diffusées sur le net a fondu de moitié, ce qui signifie que le million de chômeurs supplémentaires attendu en 2009, entre déclassement et petits boulots précaires, restera durablement sur le carreau puisque nous sommes non seulement retombés trois ans en arrière, mais qu'il faudra encore plus de temps pour remonter la pente.

Pour conclure, on rappelle qu'au mois de mai les jours ouvrés sont moins nombreux. Le Pôle Emploi a donc effectué moins d'inscriptions (- 7,1%) alors qu'il aurait accumulé… 2 à 3 mois de retard.

36.000 chômeurs de plus, c'est devenu la norme, rapidement engloutie par les faits divers dont les JT abreuvent leurs titres. Bref, tout le monde s'en fout, sauf… les silencieux intéressés.

ENSEMBLE contre la fusion

C'était à Lyon, mardi 23 juin 2009





« Ensemble… c’est tout ».

C’est tout ce qu’a trouvé la direction régionale de Pôle Emploi pour faire passer la pilule de la fusion à ses agents débordés, sous pression, malmenés et dont la mission première de service public se transforme en flicage social.

Plus de 3800 agents sont convoqués (comme les chômeurs) à une convention organisée par leur direction à Chambéry. Présence obligatoire. Certains vont devoir partir à 6h du matin de leur domicile pour rejoindre un car affrété rien que pour eux – c’est pour faire « développement durable ». Après le café d’accueil, une messe de 2h du grand patron, re-bouffe, et retour à la case départ. Le 24 au matin, ils retrouveront leurs piles de dossiers en souffrance, leurs collègues en souffrance eux aussi, des offres pas raisonnables du tout en guise d’emploi à fourguer aux chômeurs sous peine de radiation, la lampe UV planquée à côté de la photocopieuse, et la sonnerie lancinante du 39 49.

Pendant ce temps-là, les chômeurs vont trouver porte close dans toutes les agences Pôle Emploi de la région ce 23 juin. Dommage, le mardi, c’est le jour de la plus grande amplitude d’ouverture. Tant pis, de toute façon, l’accueil des usagers c’est terminé. 39 49 oblige. L’accompagnement personnalisé aussi, avec 200 chômeurs dans le portefeuille, les agents n’ont plus de temps à consacrer aux entretiens. De toute façon, ce n’est plus ce qu’on leur demande. Et oui, il faut savoir s’adapter. Et la journée du 23 juin va être consacrée à ça : faire rentrer dans la tête des agents que leur métier évolue et qu’ils doivent se former au benchmarking (les bonnes pratiques de radiations et de mise à l’emploi précaire) :

« Ensemble en Rhône-Alpes » : mais loin dans la cambrousse pour que les chômeurs ne viennent pas perturber la petite sauterie.

« Ensemble pour l’emploi » : avec l’Offre Raisonnable d’Emploi, même quand il n’y a plus d’emploi, il y en a toujours au rabais.

« Fonctionner ensemble » : main dans la main avec la Préfecture pour des quotas d’expulsions optimum

« Ensemble préparons l’avenir » : RSA et miettes d’emplois pour tout le monde. C’est le patronat qui régale !

Après la fusion, le changement de nom, le nouveau logo, vous aviez crû que les caisses étaient vides et qu’une nouvelle convention Unédic qui réduit encore les droits des chômeurs était nécessaire ? Et bien, détrompez-vous. Il reste encore des sous, plein même, pour financer un grande opération de propagando-marketing à l’américaine dont l’organisation a été confiée à une agence de com’ « Beautiful Monday ».

Nous, on préfère les Lundis au soleil. Et c’est pour cela que nous continuerons à nous battre pour la défense des droits des travailleurs avec ou sans emploi, contre les mesures coercitives de mise à l’emploi précaire sous couvert de réhabilitation de la valeur travail. Nous serons aux côtés des agents de Pôle Emploi en grève le 23 juin, devant l’agence Opéra à 9h30 pour défendre un service public de l’emploi digne de ce nom, pour réclamer l’abrogation immédiate de l’Offre Raisonnable d’Emploi et de la loi Droits et Devoirs des demandeurs d’emploi, la suppression du 39 49 et l’instauration d’un accueil humain, le retrait du RSA pour de véritables emplois, le droit à un revenu de remplacement et la continuité des droits sociaux pour tous.

Tous devant Pôle Emploi Opéra mardi 23 juin à 9h30.

Salariés, chômeurs, précaires, agents Pôle Emploi :

ENSEMBLE pour la construction d’une riposte commune !



mardi 23 juin 2009

Rien ne sert de courir, il faut tout remettre à plat ! Chômeur(euses), précaires, entrons en résistance !

Lu sur le site de la CIP ...

Ni contrôle social des précaires,
ni emplois forcés
FAISONS PLOYER PÔLE EMPLOI !

En 1997/98 des collectifs de chômeurs et de précaires avaient envahi des centaines d’agences ANPE et Assedic pendant plusieurs semaines. « Nous ne voulons pas d’une société d’assistance mais une société fondée sur le travail », leur répondait alors Jospin en envoyant les flics, sonnant ainsi le clairon d’une offensive travailliste de longue durée dont nous subissons encore aujourd’hui les effets. Depuis, seuls un puissant mouvement d’intermittents et de précaires et le mouvement des recalculés de l’Unedic ont su mettre des bâtons dans les roues de l’entente programmée entre le MEDEF, la CFDT et le gouvernement. « Ce que nous défendons nous le défendons pour tous » ! clamaient les intermittents et précaires en exigeant une indemnité pour chaque jour chômé au moins égale au SMIC-jour.

Aujourd’hui, on nous refourgue sans complexe « la valeur travail » à coups de « retroussage de manches » et de « travailler plus pour gagner plus », de RSA et d’« offre raisonnable d’emploi », comme un nouvel esclavage déguisé, pendant que Christian Charpy, le directeur général de Pôle Emploi, bénéficie d’une hausse de salaire de 20 %, à 275.000 euros par an en 2009, et que tant d’autres se remplissent les poches avec des milliards. Ils nous voudraient soumis, pire, motivés pour leurs emplois de merde, isolés dans la lutte de chacun contre tous, dans le suivi individualisé, l’évaluation des compétences, le PPAE (plan personnel d’accès à l’emploi), dans le « coaching » de notre employabilité.

Le Pôle Emploi, résultat de la fusion chaotique de l’ANPE et des Assedic, est au bord du collapse, les CAF ne savent plus où donner de la tête, les services sociaux sombrent devant l’afflux des surendettés, des menacés d’expulsion, des mal-logés ou pas logés du tout, des mal-soignés faute d’accès aux droits les plus élémentaires... Des milliers de sans-papiers sont condamnés à se planquer, vivotant entre des boulots sous-payés et des solidarités condamnées par le gouvernement... Mais peu importe, il faut faire tourner la machine, malgré les centaines de milliers de nouveaux chômeurs, culpabiliser, radier, trafiquer les chiffres du chômage, mener une politique de peur et de flicage. On nous parle d’un nouveau cycle de crise du capitalisme, on nous dit que ça va passer, qu’il suffit de moraliser la spéculation financière, qu’il nous faut de toute façon des bons patrons capitalistes pour fournir du boulot aux prolétaires sur le dos desquels ils vivent. Qu’il faut devenir entreprenant, voire auto-entrepreneurs.

« Nous ne paierons pas leur crise », partout cette phrase résonne depuis l’hiver. Partout des solidarités s’inventent dans le refus du capitalisme, la lutte contre un néolibéralisme mondial qui entend dicter et guider nos conduites. Pour répondre à cela et faire taire la contestation, l’État criminalise les révoltes et les mouvements sociaux. On nous veut craintifs, serviles et obéissants et surtout pas critiques, solidaires et inventifs. Les journées de grève et de manifestation trimestrielles ne parviendront pas à nous endormir. Les centrales syndicales « représentatives » (du gouvernement) n’y pourront rien.

Depuis cet hiver, une série d’autoréductions dans les supermarchés, des séquestrations de pédégés et managers d’entreprises, le mouvement de protestation dans les universités, le mouvement victorieux en Guadeloupe ont montré qu’il était possible de prendre ses affaires en main.

En occupant les Pôle emploi, les CAF, les CCAS, les maisons vides, en refusant collectivement de payer nos dettes, en luttant aux cotés des sans-papiers, en s’opposant aux rafles, en organisant des autoréductions, en assurant notre subsistance sans nous soumettre à leurs emplois, nous pouvons ensemble porter des coups à leur monde, établir des liens, respirer.

Si on vous sucre vos allocs, si on vous menace de radiation, si on vous impose des stages ou des formations idiotes, des emplois de merde, si on veut vous virer de votre logement, si vous refusez cet ordre social, rejoignez les collectifs de chômeurs, de précaires, de mal-logés, d’étudiants, de salariés insoumis, de sans papiers.

Les salariés du Pôle qui refusent la logique que l’on veut leur faire servir peuvent, avec les précaires en lutte, imposer que leur fonction soit radicalement remise en cause, au quotidien, et en exigeant que leur tâche prioritaire vise non pas le contrôle social et le service aux entreprises mais l’information sur les droits et l’appui aux chômeurs et précaires. Des états généraux de la précarité ont lancé un appel à faire campagne contre Pôle emploi et à des marches de précaires à l’automne.

Exigeons dès maintenant le relèvement des minima sociaux à 1000 euros par mois, la suppression de l’ « offre raisonnable d’emploi » et du suivi mensuel obligatoire, la suppression du 3949 et le rétablissement de l’accueil au guichet, la liberté d’établir ou non un contrat d’insertion avec des contenus décidés par les allocataires eux-mêmes

Nous proposons dans un premier temps de rejoindre les salariés de Pôle emploi lors de la grève du 18 juin pour participer aux assemblées, manifestations et actions, puis de mener des actions coordonnées dans les Pôles emploi du 22 juin à la fin du mois, date de publication des chiffres du chômage.

Coordination des intermittents et précaires (idf), 10 juin 2009

RDV Mercredi 24 juin à 10H30, devant la CFDT, 4 bd de la Villette, M° Belleville
Des rdv de mobilisation se préparent à Grenoble, Bordeaux, Redon, Brest et ailleurs.

dimanche 14 juin 2009

Tu fais quoi ce mercredi ? AG des précaires !!!

CHÔMEURS-PRÉCAIRES-SALARIÉS EN LUTTE-MAL LOGÉS

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MERCREDI 17 JUIN 2009 A 18H30

Bourse du travail 3 rue du Château d’Eau (République)

Salle Eugène Varlin

Le chômage et la précarité frappent

Le chômage et la précarité étaient déjà très élevés en France avant la « crise », crise déclenchée, rappelons-le, par la spéculation effrénée autorisée par les profits gigantesques des capitalistes.

Mais avec les plans de licenciement en série et le débauchage des intérimaires et des précaires, près de 100 000 nouveaux chômeurs s’inscrivent par mois. Et ce n’est qu’un début.

Le gouvernement engraisse les banques et réduit nos droits

Le gouvernement a trouvé en un temps record des milliards pour les banques, pour leur permettre de continuer à spéculer, mais ne met rien en œuvre pour relancer l’emploi, ni pour mieux indemniser les chômeurs. Au contraire, il facilite les licenciements et réduit la durée d’indemnisation du chômage, avec l’aide de syndicats comme la CFDT. Le droit du travail est attaqué de toutes parts. Les salariés licenciés sont livrés à eux-mêmes. Il devient impossible de se loger. Les jeunes de moins de 25 ans n’ont rien, étant exclus du RMI hier et aujourd’hui du RSA, discrimination illégale ! Ce n’est pas le RSA, trappe à petits boulots, rustine sur le sous-emploi, qui va nous tirer de la galère !

Luttons pour nos droits !!! Pour un revenu pour tou-te-s !!!

Salariés frappés par les licenciements et les fins de CDD et de missions d’intérim, chômeurs, précaires, mal logés, sans papiers, nous ne paierons pas la crise à la place des capitalistes. Nous organisons en octobre des Marches régionales de ville à ville. Toutes les fins de mois, nous organisons des opérations de décontamination contre le virus de la « grippe précaire » qui menace toute la population. Nous nous regroupons pour ne pas rester isolés e »t pour arracher le droit à un revenu décent pour tou-te-s avec ou sans emploi, à un logement, à la santé, à la formation, à des papiers !

Pour en discuter tous ensemble, bâtir la résistance et arracher nos droits

Venons nombreux-ses

Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes !

Collectif Droits Nouveaux, composé de AC !, APEIS, APNEE-Actuchômage, ATTAC, CNT-ANPE, Collectif National Droits des Femmes, Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France, Fondation Copernic, DAL, Marches Européennes, MNCP, Mouvement des Quartiers pour la Justice sociale, Union syndicale Solidaires, SNU-Pôle-Emploi (FSU), Stop Précarité. Avec le soutien des Alternatifs, de l’Appel et la Pioche, de la Fédération, du NPA, du Parti de Gauche.

Précaires, ne reste pas seul ! Permanence les lundis de 15h à 18h. CIP


Des procédures contre le RSA vont être engagées, une réunion a lieu demain lundi à la Cip (15h/17h30) qui envisagera les arguments juridiques pour un recours en annulation du décret instaurant le RSA au Tribunal administratif. Il s'agit, pour résumer, de contester la légalité du décret en raison de la rupture d'égalité.

N'hésitez pas à venir Car ce rdv doit également permettre de commencer à préparer ensemble des recours individuels contre le RSA, en vue de saisir la Cour Européenne des droits de l'homme et d'y faire condamner la France.

A lire ...
RSA : jeunes chômeurs et précaires, faites valoir vos droits, portons plainte


Et cet appel à campagne contre Pôle emploi

C'est où ?
La CIP c'est au 14-16 Quai de la Charente, 75019 Paris (Métro Corentin Cariou) Tél : 01 40 34 59 74

occupation du Pôle emploi Colbert - Marseille


COMMUNIQUE : Compte-rendu de l'occupation du Pôle Emploi de Colbert
(Marseille), le lundi 8 juin.

L'assemblée contre la précarisation a investi le Pôle Emploi de Colbert
(Marseille centre).
Une information a été distribuée aux chômeurs présents dans le pôle emploi visant à se défendre collectivement contre les agissements du Pôle Emploi. En particulier les radiations des chômeurs avec suppression des indemnités chômages auxquels ils ont droit.

C'est la deuxième fois en l'espace d'un mois que l'Assemblée contre la précarisation occupe un pôle emploi pour exiger l'arrêt des radiations et l'abandon des objectifs inavoués du Pôle Emploi qui ne sont autres que :

- multiplier les radiations
- faire baisser les statistiques du chômage
- nous faire accepter des emplois à n’importe quel prix (les fameuses
"Offres Raisonnables d’Emploi")
- baisser les salaires de toutes et tous.
- généraliser les emplois précaires
- nous tenir à distance (numéro de téléphone payant - le 3949)
- augmenter le contrôle policier sur nos vies
- traquer les sans papiers
- exploiter la misère

En cette nouvelle occasion un pique-nique a eu lieu grâce à l'apport du collectif Bonne-Mère qui avait réalisé une autoréduction (réquisition de richesses) dans un supermarché de la ville quelques jours plus tôt.

Les occupants du Pôle emploi ont obtenu un engagement écrit d'Alain BOS, Directeur Territorial Pôle Emploi des Bouches-du-Rhône, à savoir la régularisation des situations de radiations entrant dans la décision de justice qui a condamné le Pôle Emploi à restituer les indemnités chômage à une chômeuse radiée avec pour motif invoqué le non-respect d'une convocation.

L'assemblée contre la précarisation invite tous les chômeurs(euses) à rester vigilant sur l'application de cet engagement et poursuivra ses actions tant que l'ensemble de ses revendications ne sera pas obtenu :

-Arrêt des radiations et réintégration des chômeurs radiés (avec le
versement des sommes dues).
-Arrêt des contrôles des chômeurs et des suspicions constantes qui pèsent
sur eux.
-Accès libre aux toilettes des pôles emploi.
-Arrêt du contrôle de l'authenticité des papiers, en effet les pôles
emplois ne doivent pas se substituer aux services de la préfecture dans
leur traque aux sans-papiers.
-Arrêt de l'utilisation du numéro de téléphone payant (le 3949) qui tient
les chômeurs à distance.

Marseille, le 9 juin 2009

Assemblée contre la précarisation

pov 13 juin...




Nous étions présents - une trentaine à s'être relayé au point fixe

Merci aux camarades de votre présence - trois organisations des chômeurs étaient là -AC! APEIS et Apnée et Romain

Sur la manif du 13 juin , pas de commentaire


sauf notre obstination a être visible et entendu (pas encore entendu c'est certain)

>p

jeudi 11 juin 2009

Samedi 13 juin -------> Manifestation !

Rendez-vous du 13 juin - point fixe -

AG des chomeurs, précaire et mal logés invitent tous ceux qui sont concernés par le chômage et la précarité à nous rejoindre samedi 13 juin - à l'occasion de la manifestation intersyndical au point fixe :

venez nombreux! ne restez pas seuls!


contact :


Site AG des chomeurs et précaires

http://contrelaprecarite.blogspot.com/



RDV – 14h00 – 1 boulevard de l'Hôpital – coté grille du jardin des plantes -

entre la place Valhaubert et la rue Buffon

Metro Austerlitz – sortie boulevard de l'Hôpital – jardin des plantes

Nous serons reconnaissables avec nos parapluie noires – Chômage année noire – banderole de 4 métres noire - « Qui séme la colére, récolte la colére »


http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=Paris+-+Jardin+des+plante+-+gare+austerlitz+-place+Valhubert-+boulevard+de+l%27Hopital+-+Rue+buffon&sll=48.849029,2.361227&sspn=0.027393,0.077248&ie=UTF8&ll=48.844229,2.363648&spn=0.006849,0.019312&z=16

lundi 8 juin 2009

La grippe P se propage ...

L'action en image :




Article du parisien, 04.06.2009 :

Action contre « la grippe précaire »

XIXe. Vêtus de combinaisons blanches, la bouche recouverte d’un masque sanitaire, une trentaine de militants du collectif Droits nouveaux ont investi hier vers 11 heures la Caisse d’allocations familiales (CAF) de l’avenue Jean-Jaurès pour protester contre la mise en place du RSA. « Il s’agit d’un placebo qui contribue à institutionnaliser le travail précaire », estime Leila.
Equipés de rouleaux de ruban adhésif de sécurité, ils ont procédé à une « mise en quarantaine » des lieux pour lutter contre la « grippe précaire » : PC, guichets, téléphones, bornes libre-service… Les militants se sont ensuite rendus dans une agence Pôle emploi toute proche.

Direct Matin, 04.06.2009 :


Libération 08/06/2009 à 06h52

Manifestation contre la «grippe précaire»

Ils sont vêtus de combinaisons blanches. Portent des masques. Crient des phrases comme «contre les licenciements, il n’y a pas de médicaments». Mardi, ils organisaient à Paris une opération de «mise en quarantaine anti-grippe précaire, la grippe P». En France, un million de personnes seront affectées en 2009. Ces chiffres (du chômage), les manifestants les jugent «préoccupants». D’autant que, pour eux, «le gouvernement est incapable de faire quoi que ce soit contre la pandémie de précarité».

Ils s’en prennent au RSA (revenu de solidarité active), qui est, dit leur tract, «un placebo qui va multiplier les miettes d’emploi avec travail obligatoire». Pour eux, le RSA est un «sous-statut» qui institutionnalise la précarité. «On demande de l’argent pour de vrais emplois», lâchent-ils. Question précarité, ils en connaissent un rayon. Ce sont les mêmes qui pique-niquaient en se servant dans les supermarchés pour dénoncer les marges de la grande distribution et la flambée des prix des paquets de nouilles.

En arrivant à la CAF (Caisse d’allocations familiales) du XIXe arrondissement, ils installent des rubans de scotch blanc un peu partout, mimant la décontamination d’une zone. Les gardiens se précipitent vers l’entrée. Ferment les portes. Interdisent l’accès. L’un d’eux lance à un manifestant : «Vous êtes dans votre droit, mais ne me touchez pas s’il vous plaît.» Dedans, c’est la pagaille. «Y’a que des connards pour faire chier les gens», crie un monsieur handicapé depuis son fauteuil. Certains sourient, applaudissent. Nabila ne comprend pas. Elle croit qu’il y a vraiment une épidémie, se protège la bouche avec son sac. On lui explique. Elle dit qu’elle n’y arrive pas avec son loyer, fait la fin des marchés pour manger, n’a pas de quoi aller voir le médecin.

Les manifestants sortent. Une employée de la CAF demande : «Qui a dit de rouvrir les portes ? Ils s’en vont, c’est sûr ?» Une manifestante, d’origine allemande, explique que chez elle, les actions sont plus «créatives», «moins violentes». «Ça m’impressionne», dit-elle. Elle a eu peur d’être enfermée. Elle a trouvé que les usagers n’ont pas toujours bien compris ce qui se passait. Elle les a vus «choqués». «Etre contre le RSA, cela sème la confusion», croit-elle savoir. Dehors, dans l’avenue, les cars de CRS sont arrivés. Les militants passent par un square pour les éviter.

Et sur FranceInter dans Panique au Mangin Palace du 07/06/09 (à partir de la 36'40)


mardi 2 juin 2009

"contre les licenciements, y'a pas de médicaments !"


ATTENTION DANGER...


3 juin 2009 – Pour 2009, le BIT avait notifié officiellement une augmentation de 200 millions de cas d’infection par le virus de la précarité (grippeP), dont 1 million en France. Une phase d’alerte est actuellement en vigueur contre cette pandémie de précarité et de chômage. L’OMS recommande la plus grande vigilance, car le taux de mortalité est proportionnel à l'inégalité des richesses.


Comment se protéger contre la grippe précaire ?
N'attendez rien des institutions, elles sont déjà dépassées. Ne comptez pas sur le RSA, placebo qui va multiplier les miettes d’emploi avec travail obligatoire. Prenez soin de bien vous couvrir le nez et la bouche, une cagoule fait l'affaire.
Rejoignez des collectifs de personnes souffrant des mêmes maux, car seuls les remèdes d'ordre collectif et la lutte semblent à même de vaincre la pandémie.


Face à l’urgence sociale, une intervention sanitaire pour les précaires
est prévue le mercredi 3 juin à 11H30 au métro Jaurès.

Soyons une 40e pour mettre en quarantaine les organismes publics et privés qui précarisent,
Soyons entre 39 et 49, pour stopper le 3949 !

Communiqué de la plate-forme Droits Nouveaux :
A l’initiative de AC !, APEIS, APNEE, CIP-IDF, CNT-ANPE, Collectif National pour les Droits des Femmes, Copernic, DAL, Marches Européennes, Mouvement des Quartiers pour la Justice sociale, No Vox, Union Syndicale Solidaires, SNU-TEFI-Pôle Emploi, Stop Précarité
Avec le soutien des Alternatifs, l’Appel et la Pioche, la Fédération, NPA, MJS, Parti de Gauche,…

Qui sommes-nous ?

Plateforme unitaire de lutte contre le chômage et toutes les précarités...